Biffures dans le ciel blessé,
Ombres projetées sur les falaises piquetées
De verdure,
Quelques rapaces tournoient.
L’oasis verdoyante qui
Au temps résiste,
Déploie ses ailes enchanteresses,
Exhale un parfum de frisson,
Recueille les larmes invisibles
Des promeneurs ordinaires,
Et l’amour insensé
De leur cœur solitaire.
Mussés au creux de cette forteresse,
Silencieux, leurs regards s’enlacent,
Leurs sourires s’étreignent,
Jetant aux nuages leurs bouquets de caresses.