Ecris et crie
Dissimulé derrière ces subtiles saillies
Pour trouver ce semblant de calme divin
Pour ne pas te noyer dans les torrents de vin
Pour ne plus penser à demain
Romance et danse
comme une évidence
Tête haute mais coeur blessé
Pour ne pas sombrer
Du temps qui lasse te dégager
Et sur ces rythmes effrénés
Te sentir ensorcelé
Rêve et prélève
De ce magma la douce sève
Feu ardent de l’idylle
Dont la brûlure indélébile
Laissera sur ta peau subtile
Un douloureux parfum d’exil
Voile et dévoile
Lentement parmi les étoiles
De ton âme toutes les pages
Elles t’éviteront le naufrage
Mais ne te rendront pas plus sage
Tout au plus quelques larmes sur le visage
Passe et trépasse
La vie et toutes ses audaces
Ne reste que les souvenirs
Qu’emportera le doux zéphyr
Avant de lentement mourir
Et sur ta stèle on pourra lire
Ci-gît l’ultime souffle du plaisir